Les mots bleus de Félicie (2014)

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  • Mots bleusTitre original : A Snicker of Magic (2014)
  • Auteure : Natalie Lloyd
  • Traductrice : Cécile Nelson
  • Éditeur : Seuil Jeunesse
  • Pages : 358

Quatrième de couverture : On raconte qu’à Midnight Gulch, autrefois, les gens vivaient heureux. Mais pourquoi sont-ils presque tous partis ? Et pourquoi la mère de Félicie, qui est née là, passe-t-elle son temps sur les routes, incapable de se poser nulle part ? De passage dans la petite ville, pourtant, Félicie se sent enfin chez elle. Et, pour essayer de comprendre, elle récolte les mots de ses habitants dans son cahier bleu. Si elle parvient à reconstituer les histoires qu’ils racontent, peut-être réussira-t-elle à percer le secret de Midnight Gulch… Et à convaincre sa mère de rester. Dans la bouche de Félicie, les mots ont un pouvoir magique.

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Aimez-vous les mots, la magie, les vieilles légendes et les personnes surprenantes ? Si oui, ce livre est pour vous ! Agréablement simple, profondément touchant, étonnamment aérien et singulièrement beau, ce roman nous envoûte, nous intrigue et nous laisse longtemps sous son charme. …Lire la suite »


Charly et moi (2015)

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  • Charly et moiAuteure : Agnès Laroche
  • Éditeur : Auzou
  • Collection : Virage
  • Pages : 176

Quatrième de couverture : «Je ne sais pas lequel de nous deux a été le plus surpris, de Charly ou de moi. Quand les gens me voient pour la première fois, il leur faut un petit temps d’adaptation. Leur expression les trahit toujours, un léger haussement de sourcils, un regard plus insistant, ou fuyant au contraire, pendant qu’ils se demandent : Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Ca, c’est moi. Diane, quatorze ans, 1m47, 41 kilos, soit le gabarit d’une gamine de douze ans mal nourrie, genre Cosette. Une pâleur qui confine à la transparence, le type de pâleur qui cache des secrets. Des cernes bleuâtres et permanents que j’accentue d’un fin trait d’eye-liner, autant jouer avec mes différences. D’immenses yeux marron qui me mangent le visage. La même tenue en toute occasion, soit un jean noir savamment déchiré, un pull noir à col roulé et des rangers. Bref, une drôle de tête sur un drôle de corps, entre le gnome et le lutin, selon mon humeur. Charly n’a pas fait exception à la règle. Haussement de sourcils, yeux légèrement écarquillés et, je crois, un semblant de sourire, mais sans certitude.»

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Quand Diane trouve dans son jardin un drôle de lapin bleu, elle ne peut pas se douter quelle rencontre suivra cette mignonne découverte. Quand Charly sonne à la porte d’une maison dans l’espoir de retrouver son petit animal de compagnie, il ne sait pas encore quel changement arrivera dans sa vie. …Lire la suite »


Le squelette de l’hôtel rouge (2015)

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  • Squelette de l'Hotel RougeAuteure : Anouk Filippini
  • Éditeur : Auzou
  • Collection : Virage
  • Pages : 201

Quatrième de couverture : « En prenant toutes les précautions du monde, Nina fait jouer la clef dans la serrure et sort dans la nuit étoilée. Elle découvre alors la sensation grisante que procure l’air doux de la nuit quand le vent de mer lui caresse le visage. Son cœur bat la chamade. Elle est seule et il fait nuit. Elle s’assoit sur le petit banc en bois de la mini-terrasse et ôte son bas de pyjama pour enfiler son jean. Elle a tellement peur qu’elle en a presque la nausée. Ses mains tremblent et elle a de la peine à faire ses lacets. Elle est prête. Il ne lui reste qu’à affronter la nuit noire du jardin, à passer prendre le sac caché contre la haie et à retrouver Malo et Yvon devant le portail. Elle descend les marches du perron. Les feuilles bruissent dans les arbres comme des milliers de présences mystérieuses. Le sac est bien là, derrière la haie. Nina l’ouvre. Le Capitaine n’a pas l’air d’avoir bougé. Ses os luisent faiblement dans la clarté de la lune. Remontant l’allée de gravillon, elle passe le portail. Rien. Ni personne. Nina se sent gagnée par la panique. »

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Nina, une jeune adolescente, s’habitue doucement à sa nouvelle vie, loin de Paris et de ses amis qui lui manquent affreusement, particulièrement sa meilleure amie Sarah. Ses parents ont acheté un vieux manoir qu’ils veulent transformer en hôtel-restaurant appelé L’Hôtel Rouge. …Lire la suite »


A la poursuite du Grand Chien Noir (2015)

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  • Grand Chien NoirTitre original : Brilliant (2014)
  • Auteur : Roddy Doyle
  • Traductrice : Marie Hermet
  • Illustrateur : Chris Judge
  • Éditeur : Flammarion Jeunesse
  • Pages : 215

Quatrième de couverture : Le Grand Chien Noir avait envahi Dublin, pour distiller son poison. Un jour, il se faufila dans la maison de Gloria et Simon, comme dans des centaines, des milliers d’autres maisons. Seuls les enfants de la ville pouvaient faire quelque chose… Alors ils le poursuivirent…

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Tout d’abord, j’ai été attirée par la couverture du roman : cet immense chien noir qui prend toute la place, qui n’a pas du tout l’air gentil et à côté de qui les enfants semblent être minuscules. Puis, la question est venue : pourquoi le chien comme personnage manifestement négatif, celui qui amène de la tristesse et du malheur ? …Lire la suite »


La clé (2008)

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  • la cléAuteure : Angèle Delaunois
  • Illustratrice : Christine Delezenne
  • Éditeur : Isatis
  • Collection : Tourne-pierre
  • Prix et distinctions : Sélection IBBY INTERNATIONAL 2011 Outstanding books for Young People with Disabilities; Prix d’illustration Elisabeth Mrazik Cleaver 2009; Sélection Communication-Jeunesse 2009-2010; Sélection White Ravens 2009; The Year’s best list 2009 – Resource Links; Finaliste au prix Toronto-Dominion 2009; Finaliste au prix Alvine-Bélisle 2009

Quatrième de couverture : « J’ai ouvert grands mes yeux. Sur ce bonheur tout simple. Dans ce nid de soleil, entourée de sourires,c’est là que j’ai poussé, possédant la maison, sur la pointe des pieds, cueillant les papillons et le parfum des roses. Dans les rires de Baba, j’apprenais notre histoire. Bercée par son amour,nous n’avions nul besoin d’utiliser la clé. »

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? La guerre, le chaos et l’injustice frappent de nombreux pays dans le monde, dont la Syrie qui est ravagée depuis déjà plusieurs années en subissant une violence particulière. La crise migratoire actuelle à laquelle est confrontée l’Europe suscite une multitude de différentes réactions, discussions, émotions qui résonnent abondamment dans les médias en faisant appel à la réflexion et à l’action. …Lire la suite »


La vie par 7 (2014)

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  • La vie par 7Titre original : Counting by 7s (2013)
  • Auteure : Holly Goldberg Sloan
  • Traductrice : Julie Lopez
  • Éditeur : Gallimard Jeunesse
  • Pages : 360
  • Lauréat du Prix des Libraires du Québec 2015 (catégorie Jeunesse hors Québec, 12-17 ans)

Quatrième de couverture : La jeune Willow Chance n’est pas une adolescente comme les autres et l’assume sereinement. Willow est un génie, fascinée par le chiffre 7 qui ponctue tout ce qui lui arrive d’important. Quand elle perd ses parents dans un accident de la route, son monde et son bonheur volent en éclats. Il faut les reconstruire… à l’aide des rencontres les plus inattendues.

Un roman dénué de sentimentalité, mais qui fait pleurer, une histoire de tragédies, mais qui fait rire, un hymne à la vie, désarmant, désopilant, poignant et merveilleux.

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Ce roman étant sur ma liste de lecture depuis déjà un moment, je me considérais prête pour sa lecture. Je me suis plongée tête la première dans son univers, et j’en suis ressortie bouleversée car je ne m’attendais pas à cette expérience. Je ne m’attendais pas à une telle force dans le propos, à une telle originalité du traitement de sujets difficiles et peu abordés, à une telle différence dans la perspective de voir les choses, les circonstances et à les gérer. …Lire la suite »


L’apothicaire (2015)

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  • ApothicaireTitre original : The Apothecary (2011)
  • Auteure : Maile Meloy
  • Illustrateur : Ian Schoenherr
  • Traductrice : Martine Desoille
  • Éditeur : Bayard Jeunesse
  • Pages : 427

Quatrième de couverture: Jane, qui a grandi à Los Angeles, vient de s’installer à Londres avec ses parents. Dans son nouveau collège, elle rencontre un garçon rebelle et fascinant, Benjamin Burrows. Elle fait aussi la connaissance du père de Benjamin, un apothicaire qui tient une échoppe près de chez elle. Poursuivi par de redoutables espions, M. Burrows confie un grimoire à Jane et Benjamin avant de disparaître. Les deux amis deviennent à leur tour la cible de ces hommes prêts à tout pour s’emparer du mystérieux livre. Cependant, ils disposent désormais d’une arme précieuse car le grimoire recense des formules magiques qui permettent de devenir invisible, de se transformer en oiseau, ou encore de ralentir le cours du temps…

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ?  La magie irradiée par la couverture de ce roman m’a forcée à lire les premières pages – et je n’ai plus pu m’arrêter… C’est un livre tout simplement inoubliable grâce à son style, à l’originalité de l’intrigue, à son suspense et aussi à quelque chose d’indéfinissable qui nous réchauffe le cœur. …Lire la suite »


Le mystère de Lucy Lost (2015)

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  • Lucy LostTitre original : Listen to the Moon (2014)
  • Auteur : Michael Morpurgo
  • Traductrice : Diane Ménard
  • Éditeur : Gallimard Jeunesse
  • Pages : 435
  • Prix : Prix Sorcières 2016

Quatrième de couverture : Mai 1915… Sur une île de l’archipel des Scilly, un pêcheur et son fils découvrent une jeune fille blessée et hagarde, à moitié morte de faim et de soif. Elle ne parvient à prononcer qu’un seul mot : Lucy. D’où vient-elle ? Est-elle une sirène ou plutôt, comme le laisse entendre la rumeur, une espionne au service des allemands ? De l’autre côté de l’Atlantique, le Lusitania, l’un des plus rapides et splendides paquebots de son temps, quitte le port de New-York. A son bord, la jeune Merry, accompagnée de sa mère, s’apprête à rejoindre son père blessé sur le front et hospitalisé en Angleterre…

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? J’ai attendu l’apparition de ce dernier roman de Michael Morpurgo avec impatience, comme, je suppose, beaucoup dans le monde de la littérature jeunesse. Et je ne peux qu’admirer l’immense talent de cet auteur qui a réussi à nouveau à nous fasciner avec une telle force de l’intrigue et une telle beauté de l’écriture ! …Lire la suite »


Barnabé ou La vie en l’air (2014)

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  • Barnabé ou la vieTitre original : The Terrible Thing that happened to Barnaby Brocket
  • Auteur : John Boyne (2012)
  • Illustrateur : Oliver Jeffers
  • Traductrice : Catherine Gibert
  • Éditeur : Gallimard Jeunesse
  • Pages : 296

Quatrième de couverture: Tout est normal chez la famille Chevreau. Ennuyeux, respectables et fiers de l’être, Alistair et Éléonore Chevreau ont horreur de tout ce qui est différent. Or quand leur troisième enfant, Barnabé, vient au monde, il faut se rendre à l’évidence : il est plutôt spécial. A la grande honte de ses parents, Barnabé défie les lois de la gravité : il vole! C’en est trop pour Éléonore et Alistair, qui prennent un jour une terrible décision…

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Pour toutes ces choses que nous aimons tant chez John Boyne: sa plume audacieuse et délicate, sérieuse et humoristique, sincère et poétique en même temps.

John Boyne n’arrête pas de nous surprendre par l’originalité de son approche à traiter des sujets délicats et graves. Ce roman nous parle de normalité et de différence d’une manière particulière et inoubliable. …Lire la suite »


Le seul et unique Ivan (2015)

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  • Seul et unique IvanTitre original: The One and Only Ivan (2012)
  • Auteur : Katherine Applegate
  • Traductrice: Raphaële Eschenbrenner
  • Illustratrice: Patricia Castelao
  • Éditeur : Seuil
  • Pages : 270
  • Prix remporté : 20 prix littéraires, parmi lesquels le John Newbery Medal (2013)

Quatrième de couverture: Je m’appelle Ivan et je suis un gorille. je vis au Circorama, la ménagerie d’un pauvre centre commercial. Je ne m’ennuie pas. J’ai des amis : Stella la vieille éléphante, Bob le chien errant et Julia, la fille du gardien. J’ai la télé et, surtout, j’ai mes dessins, car je suis un peu artiste. Je suis si habitué à vivre enfermé que je ne suis même pas malheureux. Mais quand j’ai vu les yeux tristes de Ruby, la petite éléphante qui nous a rejoints, j’ai compris que j’allais devoir nous inventer quelque chose. Nous inventer…une autre vie.

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Quel beau roman! Quelle belle histoire débordante de sensibilité et d’humanisme qui se lit comme de la poésie! J’ai adoré la simplicité et la profondeur du récit qui l’imprègnent avec une telle force qu’il n’est pas possible de rester indifférent face à l’expérience de la vie de ses personnages. …Lire la suite »