Portrait littéraire #2: Anne-Gaëlle Balpe

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∗Accompagné d’un jeu littéraire de Cadavre Exquis (variante)∗ 

ANNE-GAËLLE BALPE : « Inventer, rire, partage, enfance » 

Autrice pour la jeunesse, Anne-Gaëlle Balpe vit dans la région parisienne. Elle a fait des études de philosophie et de multimédia avant d’enseigner à l’université, puis à l’école. Après avoir travaillé quelques années en tant que maîtresse en maternelle, elle se consacre entièrement à l’écriture. Elle participe à de différentes rencontres jeunesse lors de salons, d’animations scolaires ou d’ateliers d’écriture. Anne-Gaëlle écrit albums, romans pour enfants et romans ado ainsi que romans collectifs. Découvrez cette autrice à la plume fine et envoûtante  à travers son 

Portrait littéraire et pas que…

Le(s) mot(s) qui vous définit (définissent) le mieux…

 Inventer, rire, partage, enfance 

Ecrire pour vous c’est…

Choisir et faire grandir une idée, inventer des mondes, les construire et les offrir. Ecrire, pour moi, c’est aussi un métier.

Vos influences littéraires/artistiques…

Roald Dahl, PEF, Boby Lapointe, John Irving, pour ceux dont je suis consciente. Il y en a sans doute beaucoup d’autres.

Vous puisez votre inspiration…

Dans la vie, tout simplement. La musique m’aide parfois.

Vos personnages naissent…

D’une phrase, d’une image, d’un langage, d’une rencontre… je n’ai pas de mode d’emploi, ça surgit de différentes façons.

Le meilleur moment pour écrire…

Le matin, sans doute, quand la tête n’est pas encore encombrée par le quotidien. Mais plus prosaïquement, quand je trouve le temps. Car mes journées sont souvent envahies de tas d’obligations professionnelles. Alors je « case » l’écriture entre deux. Oui, je sais, ça paraît absurde et même un peu triste à dire.

Votre plus beau souvenir en tant qu’autrice…

Les innombrables salons où l’on rit tant avec les autres, où l’on rencontre des lecteurs passionnés, où l’on se sent privilégié de faire ce métier et l’on rentre chez soi fourbu mais ravi. Certaines rencontres scolaires drôles ou émouvantes. Le collégien atteint d’autisme dont j’apprends qu’il a dit à ses parents « vous auriez dû m’appeler Léo », après avoir lu mon roman Léo cœur d’indien, l’enfant de CE1 qui me demande très sérieusement si un remplaçant vient chez moi pour écrire quand je suis malade, la petite fille qui lève la main et me demande les yeux brillants « est-ce que toi aussi, quand tu lis, tu tombes dans un grand tourbillon qui t’emporte, comme moi ? ».

Votre lecture-refuge…

Les romans de Roald Dahl. Les bandes dessinées de Loisel.

Le livre à offrir à tout le monde…

Charlie et la chocolaterie, bien sûr ! Mais il y en a beaucoup d’autres, dans le désordre, les romans de Carole Martinez, la série Malaussène de Daniel Pennac, Au revoir là haut de Pierre Lemaître, Peter Pan de Loisel, Pëppo de Séverine Vidal, Quand j’avais cinq ans je m’ai tué de Howard Buten… impossible de faire une liste exhaustive !

Votre rêve le plus extravagant…

Découvrir un autre monde caché dans le nôtre, comme celui des « Fraggle Rock » que je regardais à la télé étant enfant, ou entrer dans un livre, comme dans L’histoire sans fin. Mais ça n’est pas un rêve si extravagant, puisque c’est exactement ce que je fais lorsque j’écris !

Un petit mot pour vos lecteurs/lectrices…

Finalement, ce qui me pousse à écrire, c’est de savoir que vous allez découvrir ces mondes que j’invente. C’est étrange parce qu’on se croisera peut-être jamais, mais ça n’a pas d’importance, car vous et moi nous communiquons par histoire interposée. C’est sans doute la forme de communication la plus profonde. La plus empathique. Alors merci d’être là ! 

Merci beaucoup, Anne-Gaëlle,  pour vos réponses en tous points passionnantes et bonne continuation dans tous vos projets littéraires !

Et en bonus, un jeu du cadavre exquis pour tous les participants de la série de portraits littéraires/artistiques. Anne-Gaëlle Balpe a accepté de continuer l’histoire commencée par Anne Loyer.

Le cadavre exquis

« Le soleil brillait sur le paysage  vallonné, caressait les vignes de ses rayons et fixait de son œil jaune la scène du crime.

— Se peut-il que ce cadavre soit exquis ? murmura le soleil.

— Il se peut, lui répondit un petit oiseau perché sur le corps frêle, celui-là l’est assurément.« 

**Une petite précision concernant le jeu : il s’agit d’une version modifiée du cadavre exquis. L’incipit d’Anne Loyer laissant présager le genre policier, les participants doivent prendre conscience des contributions précédentes. 

Pour voir la bibliographie et le site Internet d’Anne-Gaëlle Balpe, cliquez sur l’image au début de l’article !

Pour lire ma chronique du roman dessiné Une poule à l’école écrit par Anne-Gaelle Balpe, cliquez sur le titre du livre.

Je vous invite également à découvrir les dernières parutions de l’autrice :

 

 


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