La quête de Despereaux (2004)

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  • la quete de despereauxTitre original: The Tale of Despereaux (2003)
  • Titre complet : La quête de Despereaux ou l’histoire d’un souriceau, d’une princesse, d’un bol de soupe et d’une bobine de fil
  • Auteure : Kate DiCamillo
  • Traducteur : Luc Rigoureau
  • Illustrateur : Timothy Basil Ering
  • Éditeur : Scholastic
  • Pages : 270
  • Prix remporté : Newbery Medal (2004)

Résumé de l’éditeur : Despereaux, une minuscule souris aux oreilles démesurées n’écoute que son courage afin de délivrer une princesse, dont il est amoureux, des griffes d’un méchant rat et de sa complice.

Est-ce que je l’ai aimé ? Oui, beaucoup ! Et justement, grâce à ce souriceau, pas comme les autres, courageux et lumineux, capable d’amour inconditionnel et de sacrifice ! « Le monde est sombre, et la lumière, précieuse », nous dit l’auteure avant de commencer  son conte merveilleux, et on peut voir la justesse de ces mots dès la première page du roman.

Dès sa naissance, la souris Despereaux est rejeté par ses semblables parce qu’il est différent, et pas seulement physiquement. Il est différent parce qu’au lieu de grignoter les pages d’un livre, il apprend à lire et à dévorer des histoires, il est très sensible à la beauté, il adore la musique… Mais aussi, ce petit souriceau est capable d’un grand amour pour une belle princesse humaine, il est d’un courage extraordinaire et d’une ingéniosité incroyable. Et surtout, il est différent parce qu’il est habité de lumière: attiré par la lumière physique, Despereaux répand sa lumière intérieure sur tous ceux qu’il rencontre. C’est la lumière formidable de son cœur qui lui permettra de sauver la princesse, pardonner à ses proches leur rejet et assurer la fin heureuse de toute l’aventure. Un personnage fort attachant, qui ne laissera personne indifférent !

Les belles illustrations en noir et blanc sont un complément important de l’histoire. Leur expressivité et douceur reflètent l’ambiance du roman avec succès. Le récit est présenté sous la forme de chapitres courts et parsemé de réflexions pertinentes, parfois philosophiques, parfois amusantes. L’auteure s’adresse souvent au lecteur en lui posant des questions et en l’invitant à la réflexion, ce qui dynamise le récit et le rend très vivant.

Un très beau conte revisité (avec une vraie princesse et un vrai chevalier-souriceau :) raconté à la manière inimitable de Kate DiCamillo, qui nous présente les vraies valeurs de la vie avec beaucoup de beauté et de subtilité. A relire et à relire, encore et encore, un pur plaisir !

Avertissement : contient un sujet très sensible pour les personnes qui adorent… la soupe !

Mon extrait préféré :

Lecteur, tu pourrais te poser la question qui suit – tu devrais même te poser la question qui suit : un minuscule souriceau, souffreteux et oreillard de surcroît, qui tombe amoureux d’une belle princesse humaine prénommée Pipa, est-ce ridicule ?

La réponse est… oui. Évidemment, que c’est ridicule.

Car l’amour est toujours ridicule.

Mais l’amour est également formidable. Et puissant. Et l’amour de Despereaux pour Petit Pois allait prouver, en son temps, qu’il était tout cela à la fois : puissant, formidable et ridicule.

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