Ni vu ni connu (2009)

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  • Ni vu ni connuAuteur : Michaël Escoffier
  • Illustratrice : Kris Di Giacomo
  • Éditeur : Frimousse
  • Collection : Maxi Boum

Quatrième de couverture : Lorsqu’il n’y a plus de papier, Léon est bien obligé de trouver autre chose pour s’essuyer les fesses. Et c’est là que les ennuis commencent…

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Je crois que je peux confirmer sans exagération que chaque album créé par Michael Escoffier et Kris Di Giacomo s’avère une pépite d’originalité, de pertinence et d’humour. Car chaque création de ce célèbre duo ne passe pas inaperçue dans le monde de la littérature jeunesse, attirant avec magnétisme les regards enthousiastes des petits comme des grands lecteurs. Où se trouve-t-il le secret de ce succès ? Dans la simplicité raffinée de l’expression lexicale, dans l’ingéniosité de la présentation graphique, dans le style toujours amusant, voire comique ou, peut-être, dans cette capacité des auteurs d’aller droit au cœur du monde enfantin, de trouver exactement ces mots et ces images qui parlent aux enfants, qui leur sont familiers et compréhensibles ? Tout cela à la fois, probablement, et puis, bien d’autres choses qui se dévoilent pendant la lecture avec nos petits.

C’est aussi le cas avec l’album « Ni vu ni connu » qui jouit d’une grande popularité depuis sa parution en 2009. L’histoire de Léon le caméléon est, semble-t-il, tout à fait ordinaire : après avoir bien mangé, Léon, naturellement, a envie de faire son gros besoin. Mais il ne trouve pas de papier ! Voilà qui est vraiment embêtant car il se retrouve coincé avec ses fesses sales. Heureusement, qu’il y a cette vieille culotte accrochée à l’arbre qui peut lui être très utile. Alors Léon s’en sert, puis la jette dans les buissons. Seulement, tout n’est pas aussi simple que ça : la petite voix de sa conscience ne le laisse pas tranquille en lui rappelant sa bêtise et en l’obligeant à faire quelque chose pour réparer son méfait. Parce qu’en effet, cette culotte appartient à quelqu’un…

Cette histoire drôle et malicieuse nous réserve, comme on peut s’y attendre, une fin délicieuse. Tout ici est attrayant pour l’œil : la topographie très variée, la mise en page bien réfléchie, les expressions des personnages qui rendent leurs émotions presque palpables. Les illustrations de Kris Di Giacomo accompagnent et complètent admirablement les mots succulents de Michael Escoffier. Uniques et hilarantes à souhait, remplies de couleurs éclatantes et harmonieuses, fourmillant de détails rigolos, riches par les techniques utilisées, elles s’étalent généreusement en double page, nous accueillant dans le monde saturé de vert où Léon vit sa mésaventure.

Un album divertissant et délectable, agréablement pimenté, qui va provoquer des explosions de rire et procurer bien du plaisir à chacun. Si vous ne le connaissez pas encore, n’attendez plus : il saura vous remonter le moral d’un seul coup !

Ni vu ni connu2

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Note : chronique réalisée dans le cadre d’un service de presse.


2 thoughts on “Ni vu ni connu (2009)

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